Novembre est passé comme une flèche, je n’ai pas eu le temps d’aller beaucoup au cinéma, pourtant plein de films m’attiraient.
J’ai tout de même pu voir 3 films :
Le dernier film de Hayao Miyazaki, « le garçon et le héron », une très belle histoire sur le deuil et l’illusion d’un monde parfait, un graphisme et une musique sublimes, comme d’habitude j’ai adoré. J’aime cette façon qu’a Miyazaki de nous forcer à nous perdre, de nous embarquer dans des choses qu’on ne comprend pas vraiment mais qui mises bout à bout font sens dans nos cervelles et nous font repartir avec la sensation d’avoir avancé sur un truc dans notre perception du monde, même si on peut pas trop expliquer. Magique ! À voir de préférence en VO sous-titrée.
« La fiancée du poète », de Yolande Moreau.
Amoureuse de peinture et de poésie, Mireille a eu une vie hors-normes et connu la prison. Elle hérite de la maison familiale dans la Meuse et vient s’y installer pour se poser. La maison est délabrée et elle manque d’argent pour l’entretenir. Alors en plus de son job de serveuse à la cafétéria de l’école des Beaux-Arts de Charleville-Mézières, elle vole un peu de nourriture et développe un trafic de cigarettes. Elle décide aussi de prendre trois locataires. Trois hommes originaux qui vont bouleverser sa routine et la préparer, sans le savoir, au retour du quatrième : son grand amour de jeunesse, un poète.
Une comédie dramatique pleine de fantaisie et de loufoquerie, une Yolande Moreau sublime, touchante comme toujours dans un rôle de femme un peu immature, naïve, hors-norme mais bourrée d’intelligence et de sensibilité. Je l’adore. Les gais lurons qui l’accompagnent sont extras, on rigole bien, voilà une jolie histoire qui fait du bien. La mise en scène est très belle, la musique aussi, malgré quelques longueurs parfois, j’ai aimé ce film.
« La passion de Dodin Bouffant », de Tran Anh Hung. Un film magique, contemplatif, avec peu de paroles, sans musique, mais truffé de bruits de cuisine, de l’excellent ASMR gourmet : couteaux qui hachent, beurre qui rissole, rôti frémissant sortant du four, fouettage de crèmes ou sauces, pot-au-feu ou poules-au-pot qui bouillonnent, ne pas aller voir ce film le ventre vide, hein. Un film à recommander à tous les amateurs de bonne chair et de cuisine française, pensée spéciale à Justin.
Au-delà de l’aspect culinaire, il s’agit d’une histoire d’amour très belle entre deux personnes aux tempéraments forts et indépendants : un propriétaire de chateau, cuisinier-gourmet réputé et recherché, et sa cuisinière. Le couple Benoit Magimel / Juliette Binoche est très beau.
J’ai adoré la sobriété de ce film, sa lumière, sa sensualité.
Voilà pour mon bilan cinéma de novembre. Avez-vous vu ces films ? D’autres films ?
Bon dimanche !
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