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On aime
le tendre reflet
un brin épicé
du vieil étang de vie
qui nous enveloppe,
la nuit,
en fantaisie.
06 mardi Juin 2023
Posted poésie collée
inÉtiquettes
On aime
le tendre reflet
un brin épicé
du vieil étang de vie
qui nous enveloppe,
la nuit,
en fantaisie.
05 lundi Juin 2023
Posted blabla lecture du lundi
inBonjour !
En ce moment je lis « L’histoire de l’amour » de Nicole Kraus, une auteure américaine que je découvre. C’est un roman paru en 2005. On y suit trois personnages qui ne se connaissent pas. Ils vont chacun entrer en contact avec un livre spécial, « L’histoire de l’amour », et contribuer à l’édition de ce dernier.
Il y a un vieux new-yorkais aigri, solitaire et malade, plein d’esprit et d’humour, qui se replonge dans sa jeunesse en Pologne, un chilien qui écrit un roman, une jeune fille qui tente de surmonter la mort de son père. C’est très bien écrit, plutôt addictif et surtout très original dans la forme.
Le week-end dernier je n’ai pas beaucoup lu puisque je suis retournée en Normandie, pour rendre visite à mes parents, j’ai profité d’eux et de ma région. Il y avait énormément d’effervescence dans la région autour des festivités du 6 juin comme chaque année. Beaucoup de jeeps, d’avions, de parachutages. Et la visite de 50 vétérans 💕🙏. C’était il y a 79 ans…
Mais je suis allée me promener dans des endroits plus calmes, loin de la foule.
Voilà pour la petite balade normande.
Bonne semaine, belles lectures !
02 vendredi Juin 2023
Posted cinéma
inAh enfin je l’ai vu, ce film germano-estono-russo-finlandais que j’avais loupé en salle en 2021. Vu le week-end dernier.
Un film qui te ramène pfiout direct dans les années 80, te fait voyager en train massif-rustique dans le grand nord de la Russie, entre Moscou et Mourmansk, dans des effluves de gnôle, de chaussettes mouillées, de cornichons et de mandarines.
Un road-movie ferroviaire surprenant.
Une étudiante en archéologie monte dans ce train à Moscou, dans le but d’aller visiter un site archéologique situé près de Mourmansk, sur les bords de la mer Baltique. C’est son rêve depuis toujours.
Sa petite amie/colocataire à Moscou, une prof de fac, devait l’acccompagner, mais se désiste au dernier moment. Elle n’a plus le temps pour ce long périple.
Les premières scènes du film, dans les appartements artistiques et festifs moscovites (super beaux décors, chouette ambiance, super musique des 80’s dont l’excellentissime « Voyage voyage » de Desireless), tendent à montrer qu’elle sent douloureusement que la relation avec sa compagne s’étiole.
Elle part tout de même, mais dans un état d’esprit très mélancolique, en mode « laissez-moi dans ma bulle ».
Le voyage va durer plusieurs jours, avec quelques étapes de plusieurs heures dans des villes moyennes du nord de la Russie. Elle espère se reposer et surtout se changer les idées.
Elle va être obligée de partager son minuscule et peu confortable wagon-lit avec un jeune homme rustre qui se rend lui aussi à Mourmansk, pour travailler dans les mines. Dès le premier soir il s’enivre de gnôle locale et se montre très intrusif, elle sent qu’il pourrait être violent.
Cette cohabitation de quelques jours, ponctuée de petites aventures et d’improbables rencontres, va peu à peu faire se dompter, se rapprocher ces deux êtres que tout oppose.
La photographie sombre mais lumineuse du film m’a d’entrée de jeu emballée. Le jeu des acteurs également, ils sont beaux, vrais, c’est incroyable.
La mise en scène dans le train et ses espaces sombres et étriqués, les séquences dans les villes où ils vont se défouler les jambes lors des étapes et vivre de petites aventures sont super réussies, très immersives. On se laisse prendre par la main pour vivre ce voyage avec les personnages.
La relation houleuse entre les protagonistes, leur rapprochement progressif, les éléments que la réalisatrice nous fait subtilement et progressivement deviner sur le lourd passé du jeune homme en fait un personnage très touchant.
Chacun va sans le savoir soutenir la rage et la mélancolie de l’autre et c’était vraiment intéressant de voir peu à peu cette relation improbable se développer, les émotions se libérer.
J’ai adoré ces deux personnages fragiles et un peu perdus et leur retour à la vie que permettra ce voyage en train.
Une comédie-dramatique originale de part le lieu où elle se déroule essentiellement, le wagon-lit, un voyage fascinant, original et mélancolique dans l’URSS des années 80, une jolie histoire, vraiment j’ai beaucoup aimé ce film.
Et j’ai adoré, par le plus grand des hasards, me retrouvrer à écrire ce billet précisément dans un train, où je voyage pour quelques heures en ce vendredi ensoleillé.
31 mercredi Mai 2023
Posted tag
inMerci Marla pour ce nouvel interrogatoire du mercredi.
C’est parti.
1- Qu’est ce que vous achetez toujours en trop grande quantité ?
Des livres. Je pourrais faire 3 vies avec mon stock. Mais j’achète bien bien moins depuis environ 2 ans.
2- De quel sujet pourriez-vous parler pendant des heures ?
Euh…je suis pas vraiment du genre à parler durant des heures. Par contre, délirer, me marrer des heures en compagnie d’une personne de parfaite connivence, je peux sans problème.
3 – Quelle est votre tradition familiale préférée ?
L’apéro de Noël au Champagne où on s’offre nos cadeaux, tous les trois, une fois de retour du traditionnel et épuisant périple familial de 1500 km.
4- Est ce que vous vous souciez de votre apparence ?
Beaucoup, pour mon bien-être. J’aime composer la veille mes tenues et me dire que je serai bien dedans le lendemain, même si c’est des tenues ultra-simples. Aujourd’hui, jean bien délavé avec plis jusqu’aux mollets presque, mes bonnes grosses boots marron, une marinière et une petite veste gris chiné. Porter une tenue dans laquelle je me plais, qui correspond à mon style, me file la pêche pour toute la journée.
5- Qu’est ce qu’on mange à midi ?
Alors ce sera une bouchée à la reine, une salade de roquette/tomates, sans doute un bout de pain et de fromage, un fruit.
6- Comment finiriez-vous la phrase « Je serai heureux (se) quand… »
Oh la la c’est triste, je plains les gens qui se disent ça.
7- Si vous pouviez vous transformer en n’importe quel animal, lequel serait-ce ?
Une araignée.
Généralement, l’humain te fiche bien la paix.
T’es peinard dans ta toile, tu regardes l’effervescence humaine d’un oeil, tu cherches à manger de l’autre, tu tisses joliment avec tes petites papattes, tu peux te barrer quand tu veux sans te justifier, ça me va. Faut juste aimer les mouches.
8- Quel nom donneriez-vous à votre voiture ?
Ben aucun. Qui donne un nom à sa voiture ? « Titine », à la limite, si elle démarre pas… »allez Titine, courage, faut y aller, là, on va être à la bourre au boulot… ». Je n’attache aucune importance à une voiture et rêve de pouvoir un jour vivre dans un endroit où je pourrais tout faire à pied ou en transports en commun.
9- A quoi avez-vous rêvé la nuit dernière ?
Que j’étais à un concert d’Etienne Daho, sans doute parce qu’au supermarché où j’ai fait mes courses hier est passée « Saudade », que je l’ai chantonnée dans les rayons et même dandinée un peu, discretos, et que depuis je l’ai dans la tête, je l’adore cette chanson.
10- Quelle est la meilleure chose qui vous soit arrivée hier ?
J’étais en congé ! C’était pas prévu, je me suis rendu compte il y a peu qu’il me restait un jour de congé à solder avant le 31 mai, c’était délicieux ce temps à moi qui m’est tombé dessus.
À vous, hein.
30 mardi Mai 2023
Posted avis de lecture
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Lu le mois dernier, pas aimé, mais je donne tout de même mon ressenti de lecture, qui n’engage que moi, hein, j’en connais qui ont aimé.
Luc est un écrivain qui vit tranquille, seul dans sa petite maison du bord de mer. Il est depuis peu séparé d’Edith, qui est agent des forces spéciales des armées. Il se remet doucement de cette rupture, picolant pas mal, au détriment de ses séances d’écriture.
Edith et Luc ont eu une relation intense et bien spéciale, puisqu’Edith adore la bagarre et filer des gnons. Leurs échanges se finissaient souvent dans le sang, on sent à l’écriture que c’est sensé être comique, j’ai trouvé ça vulgaire, ça partait mal avec moi, j’aime pas ce genre d’humour.
Voilà d’Edith débarque à l’improviste chez Luc, blessée. Elle doit se planquer car une de ses interventions a mal tourné, elle est recherchée par des mercenaires tueurs.
La vie de Luc va être toute chamboulée et leur amour encore tiède va se trouver mis à l’épreuve.
Edith, alitée, ne sait pas rester inactive. Elle va préparer une opération commando depuis la maison de Luc et impliquer ce dernier dans des aventures abracadabrantesques.
Parallèlement, Luc doit gérer les délires de la nouvelle copine de son voisin-ami, une institutrice érotomane qui s’est éprise de lui.
J’ai trouvé ce roman, sorte de vaudeville, absolument désolant.
Le scénario rocambolesque exacerbé ne m’a absolument pas intéressée, les personnages sont ultra-caricaturés, notamment les rapports hommes-femmes (certainement pour provoquer ou faire réagir ou agacer, ben ça a marché, là !), l’intrigue peine à émerger, l’humour est bien gras, la psychologie de comptoir est de sortie, et cerise sur le gâteau, l’écriture hachurée est très désagréable.
Voilà voilà…
J’ai voulu aller jusqu’au bout pour voir si à un moment y aurait pas un revirement qui ramènerait du sens et de la réflexion, qui ferait sortir de cette grosse blague, mais non. Ennui tout du long.
Bref, fiasco total pour moi, ce roman de Philippe Djian paru en 2021. Pas du tout mon genre de lecture, voilà tout !
29 lundi Mai 2023
Posted blabla lecture du lundi
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Bonjour ! Bon lundi !
La semaine dernière, j’ai pas mal lu, en priorité pour mon fils, pour la relecture de son mémoire de Master, hop 4 grosses soirées mais c’est fait.
J’ai terminé L’Oeuvre, de Zola, toujours aussi fan de son écriture, mais l’histoire est très sombre, j’avais hâte de le terminer, j’en parlerai en billet, un jour, j’ai beaucoup de retard dans mes chroniques.
Je poursuis la lecture des poèmes « Excursions poétiques » parisiennes de Marie-Anne Bruch, un de temps en temps, j’aime beaucoup, je les savoure tout doucement.
J’ai débuté hier un roman coréen, « L’échelle de Jabob », de GONG Ji-young, dont j’avais adoré lire l’an dernier « Nos jours heureux », magnifique, mais ne pas se fier au titre, on est bien loin du « feel-good » (que je déteste), hein, ça parle de peine de mort.
Dans « L’échelle de Jacob », on suit Frère Jean, 39 ans, qui se remémore l’année qui a bouleversé sa vie, 10 ans plus tôt, lorsqu’il vivait dans une abbaye bénédictine de Corée du Sud, bien décidé à consacrer sa vie à Dieu. C’est très bon.
Voilà pour mon ptit blabla. À vous !
26 vendredi Mai 2023
Posted cinéma
inLizzie, la quarantaine, solitaire et taciturne, est employée de bureau dans l’école d’art tenue par sa mère, dans l’Oregon. Tout son temps libre, elle le passe dans le garage de sa petite maison de location, où elle sculpte sans relâche de petites statuettes de personnages féminins (très belles oeuvres de l’artiste plasticienne américaine Cynthia Lahti, on les voit sur l’affiche, j’ai adoré découvrir son travail délicat et touchant).
A l’approche de sa toute première exposition, une toute petite expo, Lizzie a un boulot monstre. Elle n’aspire qu’à s’enfermer chez elle pour terminer les peintures de ses statuettes, oubliant parfois de manger et de donner ses croquettes au gros matou qui partage sa vie.
Lizzie a besoin de calme et de tranquillité pour mettre un dernier coup de collier à la préparation de son expo. Mais elle doit gérer les soucis du quotidien et les tracas familiaux : sa voisine/propriétaire, artiste plasticienne assez reconnue, qui tarde à lui rétablir l’eau chaude, les tensions entre ses parents divorcés, son père qui se fait arnaquer en hébergeant des « amis » profiteurs voyageurs squatteurs de canapé, son frère schizophrène qui débute une phase critique.
Taiseuse, courageuse, Lizzie gère tout ça alors qu’elle n’aspire qu’à la paix. Elle exprime peu ses ressentis et est très bien avec pour seules compagnies son chat et ses statuettes, qu’elle manipule comme des petits êtres fragiles, c’est très beau, ses gestes délicats lors du travail sur ses créations ou ses expressions lorsqu’elle les contemple.
Un oiseau blessé par son chat va venir mobiliser son attention, canaliser ses émotions. Veiller comme une mère sur ce pigeon blessé va l’aider à exprimer ses émotions, à rester centrée sur elle et son travail malgré tous les petits tracas du quotidien.
J’ai adoré ce film. Michelle Williams (qui jouait le rôle de la mère dans « The Fabelmans », où elle était incroyable), est extra dans ce rôle de Lizzie, un personnage ordinaire, qu’on remarque peu, renfermée, pas aimable, qui ne parle que pour dire l’essentiel, un peu pataude, qui s’habille comme un sac, fait facilement la tronche, un personnage qui n’a rien pour séduire mais dont tous les gestes, artistiques ou quotidiens, les postures, regards, disent toute l’humanité et la tendresse.
Cette femme que personne ne remarque ou à peine, cette « petite secrétaire », va épater tout le monde par ses productions incroyables. Elle va se faire remarquer par des galeristes new-yorkais, rêve de tous les artistes l’école d’art où elle travaille.
C’est un film où il ne se passe pas grand chose, qui se centre sur les petits riens du quotidiens, des petites joies, de petits ou grands tourments, des petites bribes de journées, qui font approcher au plus près la personnalité de Lizzie, ses emballements et ses moments de déprime.
J’ai aimé cette explorarion de la personnalité de Lizzie, ce centrage sur son intériorité, ce zoom sur sa vie créative, le fait que la réalisatrice n’évoque pas son éventuelle vie affective, amoureuse ou sexuelle, c’est tellement rare de présenter un personnage sans cette dimension là, j’ai trouvé ça génial, ça m’agace parfois que cette dimension soit automatiquement incluse dans la considération, l’approche d’une personne, au cinéma, en littérature (ou dans la vie !).
J’ai aimé le milieu artistique dans lequel se déroule le film, milieu arty bohème, avec ses petits clin-d’oeils aux trucs farfelus qu’on y trouve, parfois, mais aussi tous ces gens passionnés par leurs créas, les échanges et élans de solidarité entre eux, il émane une force tranquille de ce film qui m’a totalement séduite.
On suit Lizzie préparant son expo, ses interactions avec les personnes qui font partie de son quotidien, c’est un film d’apparence décousue mais très harmonieux, qui développe habilement la question de l’interférence des contraintes familiales et quotidiennes dans le déploiement du processus créatif. Un thème qui m’a beaucoup parlé et intéressée.
Bref, un film de cinéma américain indépendant comme je les aime et que je recommande à tous les fans d’art et de création.
🌸
J’inclue ce billet dans le cadre du « Printemps des artistes » organisé par le blog « la bouche à oreilles »
24 mercredi Mai 2023
Posted avis de lecture
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Yonhi a douze ans au moment du terrible tremblement de terre de la région de Tokyo, en 1923.
Avec sa mère, elles vivent de façon très solitaire et effacée dans un quartier ouvrier de la grande banlieue de Tokyo.
Le jour du séisme, elles fuient en urgence mais la mère de Yonhi s’inquiète de retrouver son frère, qui travaillait ce jour-là sur une digue.
Alors sa mère la confie à un prêtre de sa connaissance, le temps de le retrouver.
Yonhi l’attend mais sa mère ne reviendra jamais.
Elle passera son enfance à l’orphelinat aux bons soins du prêtre, qui va la renommer Mariko, pour la protéger de la cruauté et de la bêtise humaines.
C’est l’histoire de vie de Mariko qui nous est racontée dans » Tsubame », le tome 3 de la pentalogie « Le poids des secrets » d’Aki Shimazaki.
L’histoire d’une femme qui cachera le secret de son origine corénne à son mari, son fils et ses petits-enfants.
Une femme qui au crépuscule de sa vie va croiser par hasard les fantômes de son enfance lors d’une cérémonie relative aux persécutions et exécutions des coréens par les japonais.
Mariko est la mère du protagoniste du tome 2. C’est passionnant cette découverte à chaque tome de l’histoire personnelle d’un membre de cette famille japonaise, à différents moments tristement importants de l’histoire du Japon.
Chaque tome peut toutefois se lire de façon indépendante.
Comme toujours l’écriture d’Aki Shimazaki est simple, sobre, pleine de sensibilité et de poésie malgré les phrases très courtes, zoomant sur les détails essentiels, frôlant au plus près les émotions.
Quel talent !
J’ai particulièrement aimé ce tome qui met en avant un moment dramatique de l’histoire du Japon : l’annexion de la Corée au début du XXème siècle, l’afflux sur l’archipel des coréens fuyant la misère, leur exploitation par les japonais, les mauvais traitements et même les exécutions sommaires, comme celles qui se sont déroulées dans les temps troublés juste après ce séisme de 1923.
Les émigrés coréens devaient se cacher, tenter de se fondre dans la population, se renommer, parler le moins possible, pour se protéger du racisme et de la violence.
L’histoire de cette femme qui toute sa vie demeurera traumatisée par la fin tragique de sa mère et de son oncle, qui conservera cette honte de son identité coréenne au point de ne jamais en parler à son mari, à son fils ou à ses petites-filles, est extrêmement poignante.
Un récit très fort mais aussi très pudique et digne, j’ai adoré.
22 lundi Mai 2023
Posted blabla lecture du lundi
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C’est reparti pour un petit blabla lecture lundinesque. Comme je l’ai pas fait lundi dernier, et peut-être bien même le lundi précédent, je sais plus trop où j’en étais du récit de mes aventures de lectrice, y aura p’t’être des redites.
En mai, j’ai lu « Double Nelson » de Philippe Djian (pas aimé), « Les deux messieurs de Bruxelles » d’Eric Emmanuel Schmitt (bien aimé, belle écriture, chronique à venir un de ces jours) et « L’intimité », d’Alice Ferney, pas vraiment aimé, j’en ai parlé en chronique il y a quelques jours.
Après « L’intimité », j’ai ouvert le tome 2 de La saga des Cazalet, d’Elizabeth Jane Howard, j’avais adoré le tome 1, lu durant ma convalescence de mars/avril. J’avais envie de retrouver l’ambiance anglaise, les années 30, l’écriture malicieuse de l’auteure et les personnages de la famille Cazalet.
J’ai tenu 200 pages. C’est très bien, limpide, peut-être trop limpide à mon goût. Et puis décidément, les sagas ou séries, en lecture ou série télé, c’est vraiment pas mon truc, ça me lasse très très vite même quand j’accroche super bien.
Donc bing, abandon, pas de temps à perdre et hors de question de m’ennuyer. Pas grave du tout, bien au contraire… j’ai sorti une pépite de mon étagère, un bon vieux Zola, « L’Oeuvre », et mammamia je me régale depuis deux jours, impossible de le lâcher. Vais lire ou relire tout Zola, je crois bien. Valeur sûre.
Entre deux balades dans le Paris de la fin 19è avec Zola (gros gros bonheur), je picore une poésie urbaine de Marie-Anne Bruch, issue de son recueil « Excursions poétiques » qui vient de sortir (on le voit sur la photo). Je me régale de ses scènes parisiennes pleines de vie contemporaine et très sensuelles. C’est rigolo car sans l’avoir cherché, ces deux lectures se répondent, deux balades balades parisiennes à 150 ans d’intervalle, j’adore.
Marie-Anne tient un blog que j’apprécie beaucoup, « La bouche à oreilles » :
Voilà. J’ai fait le tour de ma vie de lectrice. Je lis aussi Télérama. Après l’avoir boudé des années, je le rachète et apprécie de temps en temps.
Fin du blabla. À vous de jouer.
20 samedi Mai 2023
Posted Chronique, poésie collée
inC’est toujours en léger différé salutaire,
sa vie mystère,
de l’autre côté de la lune.
C’est une croisière de dentelles,
un roadmovie soie tulle,
du temps replay
qui passe,
fantasque,
dans l’air,
au-delà des frontières.
°▪︎°▪︎°▪︎°▪︎°▪︎°▪︎°
C’était ma petite « poésie collée du jour…
Douce fin de journée !
Roz