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Yui est une jeune journaliste radio qui vit à Tokyo. Originaire du nord du Japon, elle y élevait seule sa petite fille avec l’appui de sa mère, mais toutes deux ont disparu en mars 2011 lors du tsunami. Elle-même s’en est sortie miraculeusement. Yui tente de continuer mais bien évidemment a beaucoup de mal à retrouver du sens à sa vie, à faire avancer son deuil.

Un jour, Yui entend parler de la maison d’un vieux monsieur, au nord de Tokyo dans les montagnes, face au lieu du tsunami. Au fond de son immense jardin se dresse une cabine téléphonique, appellée « le téléphone du vent ». Beaucoup de personnes endeuillées s’y rendent pour venir parler à leurs disparus. C’est inspiré d’une histoire vraie.

Yui va s’y rendre régulièrement et y faire la rencontre de Takeshi, un chirurgien qui a perdu sa femme et élève seul sa petite fille.

Je ne vais pas m’étendre sur cette lecture qui m’a beaucoup ennuyée, tout simplement parce que ce n’est pas du tout mon style de lecture. C’est un feel-good doublé de romance, deux genres que je n’apprécie pas. Ceci-dit, ceux qui apprécient ces genres littéraires seront servis je pense, avec en plus un petit dépaysement japonais sympa.

Pour ma part je n’y ai vu qu’un martèlement de leçons de vie assez simplistes, au détriment d’une réelle profondeur émotionnelle des personnages, pourtant tous intéressants.

Et puis, surtout, dès les premières pages j’ai compris qu’un truc allait pas, que ce n’était pas de la littérature japonaise, mais plutôt comme un ersatz. En me renseignant un peu plus, j’ai découvert que l’auteure était italienne, et non pas japonaise comme son nom l’indique. C’est en fait le nom de son mari japonais. L’auteure vit depuis 15 ans au Japon, on sent qu’elle connaît le Japon, mais le regard reste très occidental.

L’écriture est plutôt agréable bien que parfois assez alambiquée, c’est assez poétique, mais il n’y pas la limpidité et la fluidité si spécifiques à la littérature japonaise.

Bref, ce n’est pas une déception, car c’est je pense un bon roman pour qui aime les histoires d’amour sur fond de résilience, tout ce qui moi, par contre, m’ennuie plutôt.

J’ai acheté ce livre bien trop vite, sans me renseigner sur le genre ni sur l’auteur, happée par la converture et en confiance avec les éditions 10/18. Çà m’apprendra.

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