
Billy Summers est homme solitaire, un ex-sniper qui a quitté l’armée une fois revenu de l’enfer de l’Irak.
Très doué en tir et n’ayant pu dans sa jeunesse apprendre un autre métier, il s’est naturellement reconverti comme tueur à gages. Mais il n’accepte de liquider que des vrais gros méchants. C’est un gentil méchant.
Billy Summer accepte un très gros contrat et décide que ce sera le dernier. C’est décidé, après ce contrat, hop il endosse une de ses nombreuses identités et zou il part au soleil profiter de la vie et de l’argent de ses comptes off-shore.
Mais ce dernier gros coup est assez spécial. Il exige des semaines d’attente et de préparation. Son commanditaire lui demande de se fondre dans la population de la petite ville où il devra liquider la cible lorsqu’elle arrivera. Pour celà, il lui demande de se faire passer pour un écrivain venu dans le coin pour écrire au calme.
Durant des semaines, sous une fausse identité, Billy Summers va vivre dans une petite maison, se lier avec un voisinage sympa, alors qu’il s’est toujours refusé aux attachements affectifs. Et surtout, il va vraiment écrire, découvrir qu’il est pas mauvais en la matière et qu’il a plein de choses à raconter. Son enfance malheureuse, sa vie en famille d’accueil, son engagement dans l’armée, les missions de nettoyage en Irak.
Une fois ce dernier coup réalisé, rien ne va se passer comme prévu pour Billy Summer. Il va être amené à sauver une jeune femme en situation désespérée et c’est le début d’une longue cavale sanglante vengeresse.
J’aime Stephen King. Mais là, je me suis terriblement ennuyée. Il y a beaucoup de longueurs, de descriptions matérielles qui apportent peu, très peu d’analyse, de réflexions et développements sur le monde contemporain comme Stephen King sait si bien le faire avec son humour fin et acerbe.
Le scénario est classique, les personnages sont assez caricaturés. Je n’ai pas du tout cru à ce méchant gentil ni à la relation particulière qui se noue entre le tueur et la jeune fille en situation très délicate.
Le seul truc que j’ai trouvé chouette, c’est le fait que le personnage se mette à écrire, qu’il découvre la puissance réparatrice de l’écriture ainsi que sa capacité à changer le monde. Mais çà suffit pas.
J’ai pu terminer ces presque 600 pages grâce à l’écriture toujours aussi agréable de Stephen King (quoi qu’ici vraiment très très simple), mais avec un ennui total vis à vis des évènements du récit et pas mal d’indifférence vis à vis des personnages.