Daikichi, instituteur retraité et veuf, vit sur l’île des pépés et des mémés, avec son chat Tama, qui veille sur lui depuis le décès de son épouse qui adorait les chats. On apprendra dans un court chapître très émouvant comment celle-ci a disparu il y a deux ans.
Chaque chapître trace des moments de la vie quotidienne de Daikichi et Tama, avec beaucoup de tendresse et d’humour. Au fil des saisons, on suit avec délice la vie quotidienne sur la petite île, paradis des chats, où tout le monde se connaît.
Dans ce tome, la petite épicerie va fermer, les propriétaires, amis de tous, prenant leur retraite sur le continent.
Daikichi va se proposer de prendre le ferry pour aller ravitailler les pépés et les mémés. Heureusement, il va croiser d’anciens élèves, qui, le voyant dépassé, vont lui filer un sacré coup de main.
Et puis voilà qu’une jeune et jolie serveuse va arriver dans la gargotte où tout le monde a ses habitudes. Evidemment, elle va être scrutée et un peu attendue au tournant. Elle s’avèrera être une cuisinière et une pêcheuse hors-pair qui va épater mémés et pépés.
Une lecture comme un petit havre de douceur, très immersive, je sentais presque l’air marin, l’odeur si singulière des maisons en bois japonaises, le fumet de la soupe miso.
Les planches simples au crayon et les couleurs pastel à l’aquarelle sont très belles, s’alliant parfaitement à la simplicité et à douceur de vivre sur cette petite île, où j’irais volontiers passer quelques mois.