Terminé la semaine dernière, ce roman policier islandais a été un super moment de lecture.
Il s’agit d’un huis-clos se déroulant dans une petite ville perdue tout au nord de l’Islande, enclavée au fond d’un fjord, entre mer et montagne (et où je partirais bien quelques semaines avec une valise remplie de bouquins et mes chaussures de rando…et des thermolactyls…).
Un vieil écrivain acariâtre, qui a connu son heure de gloire dans sa jeunesse avec un roman mondialement renommé, fait une chute mortelle dans le théâtre local, à la pause d’une répétition générale, pendant que tout le monde est parti déjeûner.
Parallèlement, une femme est retrouvée à moitié nue et mourante dans la neige, au milieu de son jardin.
Ari Thór (j’adoooore les prénoms islandais !), fraîchement diplômé de l’école de police après avoir mené des études de théologie et failli devenir prêtre, accepte une première mutation dans ce coin perdu de l’Islande. Il laisse à Rejkjavij sa petite amie étudiante en médecine qui n’accepte pas du tout son choix.
Coupé de ses repères, souffrant de l’isolement, Ari Thór affronte comme il le peut le rude climat du nord de l’Islande en hiver, les habitudes culturelles et sociales différentes de celles de la grande ville.
Peu à peu, il se mêle à la population locale, démantèle les petits mensonges et les grands secrets des habitants de cette petite ville d’apparence si tranquille…
C’est un vrai régal…bien écrit et mené, des personnages mystérieux et intéressants. Une ambiance Agatha Christie au pôle nord dans laquelle on se plonge avec délices (Pom, fonce !).
À priori, c’est le premier tome d’une série d’enquêtes d’Ari Thór…je vais m’empresser de me procurer la suite…
En espérant que cet article vous aura donné envie de faire un petit voyage en Islande avec la plume de Ragnar Jónasson !