J’ai terminé hier soir cette lecture.
J’aime bien Franck Thilliez mais là, j’ai accroché moyen moyen…En plus on y retrouve pas Sharko, snif !
Bon, il faut dire aussi que lire du Thilliez en période pré-noellesque, en plein pic de fatigue et de stress, c’était sûrement pas une bonne idée…(d’ailleurs, j’ai enchaîné direct sur une lecture jeunesse toute mignonne).
Mais revenons à ce thriller : l’intrigue tourne autour de disparition et de torture mentale sur enfants. Arghhhh, bien glauque. À ne pas lire dans une période où on a pas trop le moral, hein !
Abigaël, psychocriminologue narcoleptique, soutient l’équipe chargée de l’enquête comme elle peut, entre deux crises.
Mais son père et sa fille disparaissent brutalement dans un accident de voiture. Abigaël se remet comme elle peut avec l’appui de son compagnon, un des gendarmes chargé de l’enquête.
Elle lutte pour distinguer ses moments de lucidité de ses crises de sommeil cauchemardesque et tente de continuer à mener l’enquête de façon indépendante pour retrouver les enfants.
Le dénouement est très intéressant mais le récit laisse assez peu de prise pour tenter d’élaborer des théories, avoir des soupçons. Or c’est précisément ce que je recherche dans un polar…
J’ai par ailleurs trouvé très oppressant le fait que l’histoire ne se déroule que du point de vue d’une seule protagoniste, qui plus est malade et en deuil. On est baladés entre une réalité sombre et ses cauchemars glauques, c’est assez lourd.
Le suspens devient plutôt palpitant passée la moitié du livre toutefois et le dénouement est très intéressant.
Notez bien que mon avis est clairement influencé par le fait que je l’ai lu en me disant que « j’aurais pas dû l’ouvrir, c’est pas le moment… ». Et que lors d’une période de lecture « polar », j’aurais sûrement beaucoup plus accroché.