Lecture dégotée par pur hasard lors d’un fouinage au rayon « Nouveautés Poche » de Cultura il y a environ 1 mois.
L’histoire rigolote un brin loufoque et le lieu de son déroulement (NYC), m’ont tout de suite tapé dans l’oeil.
Ruth, quinqua un peu névrosée, écrivain public qui essaie de se lancer sur le marché de la carte à thème, est perturbée par le départ de son mari en déplacement à l’autre bout du monde…
Et voilà que débarque son père, Edek, 87 ans et tout fringuant, ancien rescapé d’Auschwitz, pour la soutenir.
Et voilà qu’Edek fait venir 2 amies de Pologne…Le trio d’amis décide d’ouvrir un restaurant de boulettes dans un ancien garage automobile…
Une semaine après l’avoir terminé, je suis toujours en pensées avec Edek, Ruth, Valentina et tous les autres personnages hauts en couleur et très attachants.
L’écriture est limpide et joyeuse, les situations, personnages et répliques sont croustillants, j’ai beaucoup rigolé.
Et en même temps, l’auteur explore très en finesse les constructions psychiques à partir de l’absence, la question du lien, de l’amour et de sa transmission dans les familles ayant vécu les pires horreurs.
Aborder ces questions tout en faisant rire son lecteur, c’est du grand art.