Pour ce quatrième roman, « Une putain d’histoire », l’auteur nous emmène aux États-Unis. Ouch, j’ai pris peur. Les auteurs français qui écrivent du policier ou du roman américain, j’aime pas. Trop de clichés, tentative d’appâter le lecteur. Bon là, il s’en sort plutôt bien, on est bien embarqué dans une île non loin de Seattle, on s’immerge avec plaisir dans la vie des habitants et les jolis paysages. Les personnages sont pas mal caricaturaux mais bon, je suis parvenue à m’y attacher, ce qui chez moi n’est pas gagné lorsque les protagonistes sont des ados.
Henry, 17 ans, est soupçonné du meurtre de sa petite amie, retrouvée un matin d’automne dans une petite crique après un séjour en mer…non natif de l’île, arrivé sur l’île 7 ans plus tôt avec ses deux mamans qui tiennent un gîte, ado ne disposant d’aucun profil sur internet.. toute l’île, où tout le monde sait tout sur tout le monde, le soupçonne. D’autant qu’il est le dernier à l’avoir vue, la veille, sur le ferry au retour du lycée…ils se sont fermement disputés sur le pont…
Avec l’appui de ses 3 meilleurs amis, il va braver plein de dangers et lever beaucoup de secrets pour faire apparaître la vérité…
L’intrigue est assez alambiquée, j’ai eu l’impression que l’auteur voulait se lancer dans l’analyse psychologique, la psychopathologie et la gestion des émotions, ou encore traiter du thème de la manipulation, mais sans vraiment savoir quelle facette donner au roman, du coup il y a un peu de tout jeté en vrac.
Çà m’a laissé au final une drôle impression de non-abouti, çà m’a laissée sur ma faim…